On doit au musicologue Antony Beaumont la résurrection de ces partitions de jeunesse de Zemlinsky, pianiste-compositeur débutant dans la fascination voire l’influence perturbante de Brahms, tout comme Korngold ou le jeune Schönberg. On découvre un court (inachevé ?) et étonnant chef d’oeuvre de musique de chambre avec chant sur les vingt premiers vers d’un poème mystique et morbide de Richard Dehmel. Rédigé probablement peu de temps avant la Nuit Transfigurée, le fameux sextuor de Schönberg, il en atteint en moins de huit minutes l’incandescence émotionnelle..
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