Herbert von KARAJAN plays SIBELIUS in LONDON
Deux incunables gravés par Karajan alors qu’il était l’hôte obligé, à Londres, de Walter Legge, le directeur du Philharmonia
de Londres. Couplage inusité et particulièrement généreux entre la 2e, la symphonie, ici d’essence germanique, la plus
jouée des sept laissées par l’auteur de la Valse triste, et l’étrange 4e, thèse anti-malhérienne, violente et aride, exprimant
soi-disant doute et mal-vivre car elle use de l’intervalle vénéneux de triton (quarte augmentée), ce diabolus in musica
proscrit jusqu’alors. Deux chefs-d’oeuvre antinomiques, l’op.63 étant alors une révélation.
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PRD 250 354
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